
Je me revois encore assise dans le minuscule local d'art de ma minable et très petite école secondaire de St-Charles-de-Bellechasse... À ce moment là, je devais être en secondaire 3 ,quelque chose comme ça... Un jour, comme dans toutes les écoles secondaires, on doit faire un test d'aptitude général pour savoir en gros dans quel domaine on doit se diriger quand il va être le temps de faire le grand saut vers le cégep. Je n'avais pas besion de faire ce test là. C'était comme ça depuis longtemps, je savais que je m'en allai en art, et j'avais tellement hâte en plus. Alors, j'ai patienté. J'ai fait mes cours comme il ce doit au secondaire, passant le plus clair de mon temps dans le local d'art à parler avec un des 6 profs différents que le secondaire a aceuilli durant mon passage dans cet établissement scolaire. Drôlement, les profs d'art étaient mes préféré! Si vous saviez les spécimens qui ont passé là , c'était assez hallucinant...Une religieuse,une frisée avec un accent, un barbu, une vielle en phase terminal, une multidiciplinaire dans les vapes... Autant positif que négatif à vrai dire. J'ai constaté à partir de là que les artistes se devaient d'être unique et sûr d'eux même quoi qu'il arrive. Même s'ils doutent, ils restent des artistes quand même. Pour moi la direction vers les arts se faisait de plus en plus obligatoire à mon développemnent . J'en avais assez d'avoir des 98 % qui ne voulaient finalement rien dire de concret sur mon evolution. Je voulais rapidement voir de quoi j'étais vraiment capable dans un niveau plus haut, celui du cégep. Alors, même si j'étais encore en secondaire 4, je me suis dis que cette passion de m'en aller de là devais valoir la peine, que je devais trouver LA place où tout mon savoir faire artistique pourrait enfin murir. Comme j'avais autant d'aspiration à crisser mon camp de chez mes parents à 17ans que de m'en aller en art au plus vite, je me suis dis que Lévis-Lauzon était la place idéale. Je n'étais jamais rentré dans un cégep de ma vie à ce moment là. C'est là que je voulais être, et j'y suis aller. D'ailleurs, étrangement je suis aller 3 fois au porte ouverte du cégep. Certains me diront que une fois aurrait été assez, mais non , pas pour moi. J'ai visité les locaux 3 fois. Très lentement aussi. Ce qui est le plus bizzard là dedans, c'est que je ne suis jamais aller à aucune autre porte ouverte de ma vie. Si j'aurais douté, il aurait été normal que je revisite les lieux, mais je ne doutais absolument pas. J'étais encore au secondaire que je voulais passer le plus de temps possible dans ma future école...Je me souviens la première fois que je suis rentré dans le local H. My God! C'était tellement sale.: Les élèves de cette année là faisait LE projet de Serge( que je ne connaissait pas encore à ce moment) avec du plâtre. J'avais encore plus hate. J'ai vu pour la première fois de ma vie les profs aussi. C'était bizare car j'allais les revoir, je le savais. D'ailleurs c'est la première fois que j'ai croisé Alain dans les lieux scolaires, c'est lui qui m'a le plus marqué. Oui, c'est à cause de son gillet jaune, sans surprise ça fesse. La fois d'après, (l'autre porte ouverte) j'ai encore revu cet infâme Alain, et à mon grand étonnement, il avait le même gillet :O :O :O. C'est à la troisième porte ouverte que j'ai capoté quand j'ai vu qu'il était encore en jaune. Sérieusement j'en était venu à me dire que c'était la plus grande coÏncidence de tous les temps, à la limite d'un signe surnaturel, que ça n'avait pas de bon sens que ça tombe toujours sur les portes ouvertes où moi, j'étais là. Finalement, avec le recul ;P , ça n'avais rien de paranormale cette histoire de gillet jaune là ! Un fois le secondaire 5 et tous les examene de reprise en Math 426 que j'ai dû faire ( et refaire...) pour avoir mon tellemtn obligatoire diplôme , le GRAND moment arrivait. ENFIN...
Maintenant que 2 années se sont écoulé, je me surprant à être nostalique de ce que je viens d'écrire. Je suis dans LE local que jadis j'avais visité 3 trois fois avec une exaltation proche de la crise de coeur. Je ne vois pas pourquoi je capotais autant, sérieusement. Les 2 années que j'avais tant désiré sont terminé. ENFIN... La vie indépendante à été plus dure que je le croyais. Les cours n'étaient pas non plus comme je l'avais imaginé. À la limite, j'ai aussi été autant déçu des autres élèves que des profs.
Maintenant que 2 années se sont écoulé, je me surprant à être nostalique de ce que je viens d'écrire. Je suis dans LE local que jadis j'avais visité 3 trois fois avec une exaltation proche de la crise de coeur. Je ne vois pas pourquoi je capotais autant, sérieusement. Les 2 années que j'avais tant désiré sont terminé. ENFIN... La vie indépendante à été plus dure que je le croyais. Les cours n'étaient pas non plus comme je l'avais imaginé. À la limite, j'ai aussi été autant déçu des autres élèves que des profs.
Jamais plus je n'idéaliserais quoi que ce soit. Idéaliser, c'est ça que je regrette le plus dans toute cette aventure. Je voulais me sauver de mon secondaire et de ma famille, mais au fond ce que j'ai trouvé au bout de mon chemin aurait mérité que je retourne profiter de ce que j'avais avant.
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